Souffle désespéré par GHANEM Sylia

Je n’entends plus les voitures, la pollution
J’entends les oiseaux qui rôdent dans le ciel
Je n’entends plus grand monde dans les rues
J’entends seulement les chats et les chiens
J’entends la nature qui s’exprime
J’entends la chloroquine, les machines de respiration
J’entends la nature reprendre vie
J’entends la population confinée, réservée
J’entends le président désespéré.

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